Il n’y a pas de mauvais micro !
Contrairement aux idées reçues, le matériel n’est pas le premier élément à prendre en considération pour juger de la qualité d’un studio d’enregistrement. Le plus important restera toujours l’opérateur qui analyse et comprend la demande du musicien et ce qu’il souhaite restituer.
A mes débuts, le manque de moyen n’a jamais réduit mes ambitions, bien au contraire, il a permis de développer l’expérience et l’imagination indispensables à la réussite des enregistrements. Il faut être tenace pour tirer le maximum d’une console AKAI MG1214 et d’une quinzaine de micros AKG, Beyer, Shure, Unidyne, PZM Realistic…
Le soin apporté au confort des artistes, la stratégie optimale d’enregistrement, les délais impartis et surtout l’expérience et la pertinence de « l’opérateur » influent bien plus sur le résultat que le matériel proprement dit.

De la culture du son
à celle des hommes !
De 1986 à 1995, le bestiaire des groupes régionaux défile dans le studio à un rythme soutenu.
Tous les genres sont présents Zouk, Reggae, Punk, Trash Métal, Rockabilly, poésie arabe, variété coréenne… Le studio a eu le plaisir de voir une partie de sa production franchir les frontières du pays ! Le Rock et la Pop étaient toutefois sur-représenté . Le studio A7 avec le temps est devenu – et doit rester – un lieu d’échange et de passage pour les musiciens qui, tout à tour, viennent assister aux prises de son, emprunter du matériel, demander des conseils ou tout simplement dire bonjour.
La diversité des cultures et des défis techniques m’ont formé comme seule l’expérience vécue peut le faire.
Après dix ans d’aventures, il a bien fallu se rendre à l’évidence : l’énergie et l’expérience ne suffisent plus, des moyens supplémentaire sont devenus nécessaires.

Jean-Christophe et Sylvain
une complicité assumée.

Pause Café pour Gérard et Pascal.

La basse par Milouf

