Pour protéger le futur Studio, Sylvain comprends qu’il faut cesser d’être locataire et se met en quête d’un grand terrain avec une petite maison.
En fait c’est le contraire qui se produira. Jean-Yves, l’ancien batteur de son groupe, en quête d’une demeure familiale, dégotte un ensemble immobilier de 600 m2 sur un petit terrain. Jean-Yves renonce devant l’ampleur des travaux à accomplir, mais Sylvain y voit une opportunité incroyable à saisir.

La situation géographique favorable, proche des grands axes routiers, mais suffisamment isolé pour travailler tranquille le séduit.
Le potentiel prometteur des bâtiments existants,  la disposition des lieux et la surface disponible permettent de construire un studio résidentiel en même temps que sa demeure familiale. L’association des deux projets lui permet de s’endetter sur 25 ans et de devenir propriétaire d’une ruine du XVIIIe siècle à réhabiliter entièrement. Sur les 600m2,  300 m2 sur deux niveaux seront consacrés exclusivement au studio A7.

14 ans de travaux…  forcés !

La rencontre avec Jean Bellamy, maçon-bâtisseur d’expérience, a permis de valider l’achat dans un premier temps puis, fort de ses conseils et de sa participation Sylvain appris comment  opérer la rénovation de la bâtisse dans les règles de l’art. Dès le début,  il fallut appréhender l’intégralité du chantier,  corps de métier par corps de métier.

Bien que contenu, le prix d’achat avait consommé la quasi totalité de l’emprunt immobilier et la propriété restait inhabitable. La stratégie de Sylvain fut donc de tout réaliser lui-même réservant ses ressources financières à l’acquisition des matériaux. La première année fut exclusivement consacrée au démontage du bâtiment, préalable obligatoire avant toute reconstruction. Il était clair que les travaux risquait de durer.

Tour à tour, Sylvain dû devenir maçon, tailleur de pierre, charpentier, couvreur…